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Seidou Mbombo NJOYA, enfant de la balle ronde et de la petite balle blanche

Si certains naissent avec une cuillère en or dans la main, le vice-président de la CAF et président de la fédération camerounaise de football, le prince Seidou est né avec une balle ronde entre les mains, ou plutôt que de naître dans un berceau, la métaphore voudrait qu’on dise qu’il est né dans une arène sportive.

Né dans un stade de football et grandit dans une arène sportive

Normal, quand on est le fils de l’actuel Sultan, roi des Bamouns, sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya, ancien président de la fédération camerounaise de football et Ministre des sports de la première épopée victorieuse  des Lions Indomptables du Cameroun à la CAN 1984 en Côte d’ivoire. Celui qui fût également pendant plusieurs années Président du conseil supérieur du sport en Afrique a bercé très tôt son fils ainé aux valeurs nobles du sport.

Le prince Seidou Mbombo NJOYA voit le jour le 9 août 1961, comme une coïncidence, l’année où son paternel foule l’arène ou les bureaux du sport en devenant le 2éme président de l’histoire de la fédération camerounaise de football (Fecafoot). Prémonitoire de son histoire avec le sport et le football en particulier ?  Peut-être bien. Toute sa vie, le passionné de sport, le soldat au service du sport qu’est Seidou Mbombo NJOYA a vu sa vie rythmée par les nobles valeurs du sport.  À 23 ans, il célèbre avec le Cameroun sa première victoire en coupe d’Afrique des nations (Côte d’Ivoire -1984) durant le magistère de son paternel au ministère de la jeunesse et des sports. Ce dernier reviendra dans ce ministère au lendemain du parcours historique des Lions Indomptables à la coupe du monde Italie 1990 et occupera ce fauteuil jusqu’en 1992.

Vole de ses propres ailes pour se faire un prénom

Si le nom Mbombo NJOYA et la gloire qui va avec lui colleront toujours au dos, Seidou saura se faire un prénom dans le football comme président de Fédéral Sporting club du Noun, club qui après avoir végété 17 ans en 2éme division remontera grâce à son management dans l’élite durant 2002-2005. D’autres fonctions dans le football lui happeront pour bénéficier de son amour et sa connaissance des arcanes du sport. C’est ainsi qu’il est depuis 2012 le président de la Royal Football School du Noun occupera les fonctions de  membre du comité exécutif et président de la commission des compétitions internationales à la Fecafoot, responsable du protocole présidentiel et membre de la commission de discipline à la CAF.

La FIFA n’hésitera pas de faire appel à ses compétences comme commissaire des matchs (2008-2014) et celui de development officer du bureau régional FIFA Afrique central (2014-2016).  Quitte à écrire un livre, nous nous garderons de ne pas citer toutes les fonctions occupées dans le sport par celui qui fût  également membre du conseil d’administration du comité national olympique du Cameroun de 2006 à 2010.

Le golf lui doit beaucoup

Si Seidou Mbombo Njoya est né dans la balle ronde, il a passé une partie de sa vie avec la petite balle blanche. Celui qui fût également le président du Yaoundé golf club, président fondateur et président d’honneur de la fédération camerounaise de golf de 2006 à 2010 n’a pas que joué au golf, il a aidé le golf local a prendre son envol. Quand le golf n’était considéré que comme un sport de loisir, il est ce soldat du sport qui a su convaincre le ministère du sport et de l’éducation physique de délivrer un agrément au sport des gentlemen. La suite de la vie du golf camerounais se fera toujours sous son œil protecteur et bienveillant. Même dans l’univers du football et de ses affaires personnels, il ne s’éloignera jamais du landernau golfique. À chaque fois qu’il est sollicité, il est un soutien permanent de chaque initiative qui va dans le sens de la construction du golf. Cela s’est encore vérifié avec tout son soutien lors de l’organisation du GOLFICA OPEN DES ROIS BAMOUNS en décembre 2012 au domaine du Petpenoun. Tournoi qui célébrait les 20 ans de trône de celui qui est considéré comme le plus grand ministre des sports camerounais de tous les temps, le sultan Ibrahim Mbombo Njoya. Certains diront qu’en prince Bamoun, normal qu’il soutienne l’initiative.  Organisez si vous le souhaitez un Open de golf  à Babouanatou, Tokombéré, Essaouira, et Yamoussoukro;  demandez son soutien, son implication, le prince Seidou vous l’apportera. Il est tout simplement un vrai amoureux du sport et de la petite balle blanche.

Et il a beaucoup appris du golf

Le golf est un vivier riche des valeurs incommensurables. On ne peut pas l’avoir pratiqué aussi longtemps sans s’en approprier de quelques unes, ou, voir, de la totalité. Dans l’attitude et l’altitude pris par Seidou Mbombo Njoya face aux attaques venant de certains protagonistes du football ayant obtenus des « décisions » du TAS (tribunal arbitral du sport), la sobriété, le calme, le ton mesuré, la concentration, le discernement, la persévérance, l’humilité, le respect adoptés avaient tout d’un gentleman du golf. La suite donnera son accession au comité exécutif de la CAF après un vote plébiscite, suivi du poste de 4éme vice-président de la CAF et  depuis peu, celui de président de la commission du championnat d’Afrique des nations.

Après ceci, est-ce nécessaire de vous rappeler que le golf est une école de vie ? On vous attend sur le green.

Par Olivier Ducourtoix

 

 

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De Phil en aiguille, Mickelson explose les chiffres

Dimanche 23 Mai 2021, Phil Mickeslon n’a pas seulement remporté l’USPGA à Kiawah Island, il a battu le record du vainqueur le plus âgé en Grand Chelem. Voici les chiffres et statistiques marquants de son sixième sacre majeur.

 

1 comme Unique

Phil Mickelson est le seul joueur de plus de 50 ans à avoir remporté un tournoi majeur depuis 1860. Une première en 456 Grands Chelems disputés.

48 comme l’âge du précédent

Le précédent record d’âge en Majeurs date de Julius Boros, vainqueur de l’USPGA 1968 à 48 ans.

30 comme l’année de son dernier majeur

Trente ans séparent la première et la dernière victoire sur le PGA Tour de Mickelson, entre le Northern Telecom Open 1991 et l’USPGA 2021.

4 comme le nombre des joueurs

Quatre joueurs se sont imposés sur le PGA Tour sur quatre décennies différentes : Phil Mickelson, Davis Love III, Sam Snead et Ray Floyd.

14 au panthéon

Quatorze joueurs ont remporté six majeurs et plus. Avec ce sixième succès, Mickelson égale Nick Faldo et Lee Trevino.

113 son nouveau classement

Avant Kiawah Island, Mickelson était 115e mondial (32e désormais). Seuls cinq vainqueurs de majeurs étaient moins bien classés avant leur victoire, dont Ben Curtis, 396e avant son succès au British Open 2003.

176 comme le rang au coup gagnés

Phil Mickelson était 176e aux coups gagnés du tee au green sur le PGA Tour 2021. Il a dominé cette statistique à l’USPGA (1er, 12.9) et ce pour la première fois sur le circuit américain depuis 2014.

334 mètres au drive

La longueur en mètres de son drive tapé au trou 16, dimanche. C’est le plus long mesuré cette semaine sur ce par 4.

46 au ranking des vitesses de swing

Phil Mickelson pointe toujours dans le top 50 du circuit américain en vitesse de swing (46e, 117 mp/h en moyenne) et longueur au drive (48e, 276m).

 

Par Charlie Ondoua

 

 

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Soyez incollable sur le PGA Championship 2021

Le championnat de la PGA a débuté ce jeudi sur le parcours de Kiawah Island aux USA.

Voici cinq choses à ne pas rater pour bien appréhender ce deuxième Majeur de la saison golfique.

Les chasseurs de la couronne sont lancés

Cette saison n’a rien à voir avec la précédente. La saison dernière, Dustin Johnson, dominait de la tête et des épaules la saison golfique, cette saison, on assiste à un nivellement vers le haut. Le n°1 mondial doit montrer des muscles et de la précision pour justifier son rang. Son dauphin au classement planétaire, Justin Thomas, arrive à Kiawah Island dans la peau d’un grand favori. Un succès dans ce Majeur-là, DJ au-delà de la 5e place finale et le trône de N°1 mondial lui dira bye bye. Si Thomas n’a pas spécialement brillé depuis son succès au Players Championship en mars dernier (21e du Masters, 0 Top 10), sa force de frappe peut être un atout décisif à Kiawah Island.

Kiawah Island the biggest

Ce parcours impose par sa majestueuse surface. Avec 7 202m, il a une sacrée carrure. Soit tout simplement le parcours le plus long de l’histoire des tournois Majeurs ! Le tracé dessiné par Pete Dye au début des 90’s a été rallongé de près de 180m par rapport à 2012…

Déjà hôte de ce même PGA Championship en 2012 (victoire de Rory McIlroy en -13, on y revient plus bas) et de la Ryder Cup 1991, le parcours de Kiawah Island remet ça cette année. Le Kiawah Island est un joli monstre les pieds dans l’océan Atlantique tout proche à mi-chemin entre un links et un tracé typiquement américain vu ses greens surélevés et gigantesques.

Les frenchies sont de la partie

L’USPGA chantera Cocorico. Au moins pour la participation, on l’espère pour les Bleus que ce chant retentira jusqu’au dernier jour. Ils seront bien deux représentants tricolores en lice dans ce PGA Championship : Victor Perez et Antoine Rozner. Le premier pointantau 33éme rang mondial disputera son cinquième tournoi du Grand Chelem. Après une pause de cinq semaines et une préparation physique importante, Perez s’appuiera sur l’expérience des lieux de son caddie JP Fitzgerald. Le même qui a accompagne la victoire de Rory en 2012. Ce n’est pas grand chose ? C’est vous qui le dites.

Le second, actuel 72eme mondial va découvrir pour la première fois la saveur d’un Grand Chelem. Antoine n’a pour l’instant disputé qu’une épreuve régulière du PGA Tour. Mais le double vainqueur sur le Tour européen apprend très vite et il peut être une surprise.

Rory is back?

Cela faisait longtemps que Rory n’était pas monté sur le plus haut sommet du podium. Mais, en empochant le Wells Fargo Championship il y a une dizaine de jours, Rory McIlroy mettait fin à 544 jours de disette. En pleine refonte d’un swing qui ne répondait plus, le Nord-Irlandais retrouve des couleurs pile au moment idéal. Car Kiawah Island a déjà été son jardin. Comme le dit l’adage camerounais « qui a bu boira », le Kiawah se trouvant en bordure de l’eau, on espère pour Rory qu’il aura soif…de victoire bien évidemment.

Welcome technology

Ce sera sans nul doute la grande curiosité de cette semaine… Les joueurs sont autorisés à utiliser des outils d’aide à la mesure des distances. Ces fameux télémètres laser, normalement prohibés en compétition, pourront être dégainés à n’importe quel moment tant par les joueurs que leurs copilotes. La PGA of America, qui organise l’épreuve, vise à accélérer le rythme de jeu en autorisant cet outil qui, il est vrai, permet en un clic d’éviter des noeuds mathématiques au cerveau. Mais sur un tracé aussi sélectif que Kiawah Island et dans un Majeur, quelque chose fait dire que c’est l’inverse qui risque de se produire. Sur un parcours de golf, le cerveau n’aime pas être encombré.

 

Par Olivier Ducourtoix

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Le fabuleux destin de Issa IRON Nlareb

Une histoire hollywoodienne

Son histoire fera probable le succès des maisons de production hollywoodienne, car, fabuleux et extraordinaire est son histoire. Tout le monde aura baissé les bras et avoir les jambes sciées (excusé du jeu de mot) en vivant ce que Issa a traversé, quant à 28 ans, l’espoir du golf camerounais perdait l’usage de ses jambes, huit doigts des mains gauche et droite. Issa, désormais IRON de corps et d’esprit, comme un Lion qu’il est a décidé de continuer son rêve et sa passion de golfeur. Quand Issa remonte sur les greens du Yaoundé golf club le 5 mai 2019 durant le 10éme Open International de golf du Cameroun, les licenciés et autres caddies du golf club de la ville aux 7 collines pensaient voir un « fantôme ».

Les pharaons ont faillit lui mettre dans un sarcophage

Amputé et dimunié physiquement, Iron Issa a toujours conservé sa joie de vivre et son côté taquin. Sa démarche mécanique suscitait encore un mélange de compassion et d’admiration lors de L’open de Côte d’Ivoire 2021 où il a terminé 11éme ex-aequo derrière son compatriote Nji Presthy.

Le golfeur qui aura bientôt 31 ans (ndlr, juillet 2021) n’oubliera jamais ce mois de février 2018 en Egypte. Ce mois, au pays des pharaons, Isaa participe de la 3éme division européenne de golf. Il contractera un virus, le méningocoque (ndlr, méningite bactérienne) qui fera de son corps son logis, et plongera le champion camerounais dans un coma de quatre jours. Les performances de médecins égyptiens lui ramènera à la vie grâce à un produit qui lui fera également perdre l’usage de ses deux jambes, ses cinq doigts de la main gauche, et les trois de la main droite

Issa le miraculé

Le sourire d’Issa Nlareb vous terrasse. 15 mois qu’il a failli trépasser et son histoire aurait pu être dramatique, tragique, pathétique mais Issa Nlareb a décidé de la réécrire autrement. Février 2018, Issa Nlareb Amang participe au tournoi de la 3e division européenne en Egypte. Il tombe malade, infecté par un virus, le méningocoque (ndlr, méningite bactérienne) qui s’est installera dans tout son corps. Il restera dans le coma pendant quatre jours, après avoir subit un choc septique. Les médecins, pour sauver ses organes vitaux, l’injecteront des

produits qui vont le sortir d’affaire mais ont emporteront ses deux jambes, ses cinq doigts de la main. Pour plusieurs, le golf aurait entonné l’oraison funèbre, mais, pas chez Issa.

La famille du golf a du coeur

Evacué au Cameroun, une équipe médicale conduite par le bienveillant chirurgien Dr Yves Martin Ahanda Assiga, par ailleurs  président de la Fédération camerounaise de golf apportera un plus à sa santé avant son départ pour la Belgique. La bienveillance du docteur président ne s’arrêtera pas là. En bon père de famille, il rassemblera la famille du golf camerounais, depuis les golfs clubs de Tiko, Kribi,  de Yaoundé jusqu’à ceux du golf practice de Douala, ainsi que la fédération française de golf, la West African Golf Tour, la PG nigériane ; tous créeront une chaîne de solidarité inouïe afin de permettre à Issa d’avoir une prothèse et une amputation de qualité. Sa marraine Françoise Colette remuera ciel et terre pour l’appareillage. Issa Nlareb deviendra ainsi IRON Issa.

Iron Issa, la renaissance du Bioman

Deux mois de rééducation plus tard, Iron Issa fera son retour au Cameroun en septembre 2018 avec des prothèses neuves, prêt à tout déchirer. Le champion de l’Open du Sénégal en janvier 2018, alors seul camerounais, seul noir et premier africain admis  en 3e division européenne était au sommet de sa carrière. Il comptait même remporter enfin, ce titre de champion de l’Open du Cameroun. Son travail, son hygiène de vie, son mental, ses performances croissantes, lui conféraient toute cette assurance et cette ambition. Numéro 1 du Cameroun depuis 2015 jusqu’à l’incident, quatre fois vainqueur du Mémorial de Yaoundé, champion du Cameroun  et vainqueur de plusieurs compétitions locales, c’était son « moment » pourtant.  Aujourd’hui, le Bioman (ndlr, personnage d’une série japonaise, mi homme-mi robot  peut être fier de lui, et du chemin parcouru.

Give back

Sa nouvelle vie lui impose plus d’heures au sport, plus d’exercices de musculation aussi. A côté, il y a cette hygiène de vie qui se veut irréprochable. Il sait qu’il peut attraper une infection à n’importe quel moment. Sa nouvelle vie demande attention, précision, prudence et professionnalisme à tous les niveaux. Avant de fouler le terrain de golf, le Bioman du golf camerounais prend désormais une dizaine de minutes pour démonter et apprêter ses jambes : ses prothèses. Il doit les désenfiler, les chausser de souliers à crampons et les refixer à nouveau sur son corps. Son gant, accessoire nécessaire pour sa main gauche ne le quitte plus.

Aujourd’hui, il est davantage celui qui conseille, qui est prompte à entraîner les jeunes, caddies pour beaucoup issus de son monde à lui, fils de famille modeste. Il sait pourquoi faire du bien, ce qu’il faut dire aux personnes qui traversent des moments difficiles parce qu’il vient de loin.

La leçon de vie que le Bioman camerounais Issa Nlareb nous enseigne est celle de toujours affronter les plus gros challenges de la vie le sourire aux lèvres. Son sourire, sa sagesse, son courage sont ses armes. Le Bioman a survécu à une méningite à méningocoque, forme la plus dangereuse de la maladie dont les statistiques font état de 50% de décès dans le monde. Le miraculé du golf camerounais n’a qu’une envie, partager, donner, vivre en toute générosité. Il vise toujours l’European Tour comme il songe aux Jeux Paralympiques, Paris 2024.  Il sort d’un Open de Côte d’Ivoire décevant, mais, il sait qu’il va vu pire, que, qu’il ne doit pas baisser les bras, ni sentir ses jambes l’abandonner. L’avenir est devant, et en Lion indomptable, il rugira de nouveau.

Il y a en chacun de nous un Issa IRON Nlareb. En cas de traversé du désert, réveillons le.

Par Olivier Durcoutoix

 

Hélène Lancesseur, capitaine du Yaoundé golf club (Cameroun).

Les dames font leur entrée au Pine Valley Golf Club.

Un petit pas pour le golf, un grand pas pour l’humanité

Chaque jour, l’humanité fait un pas. Parfois, c’est un petit dans un domaine, mais, sur le plan global, c’est tout un grand pas pour l’humanité. La grandeur de ce pas l’est encore plus quand celui-ci concerne le genre, la race ou la religion. Car, ici, ce sont des barrières d’ignorances qui tombent.

Le Pine Valley Golf Club, prestigieux club du New Jersey, n’acceptait les femmes que sous certaines conditions. Aujourd’hui, C’est désormais révolu. Jusqu’alors, il n’acceptait pas de femmes parmi ses membres. Si la présence des dames sur les parcours de ce golf club fondé en 1913 n’était pas interdite, elle n’était autorisée que si elles étaient invitées et le dimanche après-midi. Bref, une histoire de mâle dominant dans un sport de gentlemen. Cette hérésie devrait dorénavant se conjuguer soit au passé ou au passé composé.

Cette décision historique a été adoptée lors de la réunion annuelle des membres. Au cours de celle-ci, il a été décidé un changement des statuts du Pine Valley. Le vote de cette orientation d’un avenir inclusif a été effectué à l’unanimité afin de supprimer tout langage sexiste dans les statuts du Pine Valley Golf Club.

L’entrée des dames s’est faite à l’unanimité

Le président du Pine Valley, Jim Davis a adressé un courriel aux membres, les informant que désormais, la politique du club permettra à tous les invités de profiter du golf club sans restriction. Une identification des candidates à l’adhésion du Pine Valley a été lancée, avec d’accueillir les premières femmes membres d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de fond, mais encore quelques poches résistances.

Cela peut sembler anecdotique, voire anachronique, mais ce n’est pas anodin dans le monde du golf. D’autant que le parcours de Pine Valley est considéré comme le plus beau des États-Unis. Pour rappel, ce n’est qu’en 2012 que le Augusta National, où se dispute le Masters, a accueilli ses premiers membres féminins, suivi deux ans plus tard par le Royal & Ancient Golf Club de St. Andrews (Écosse) en 2014. Sur les 3 670 clubs privés recensés aux États-Unis, moins d’une douzaine reste encore réservés interdites aux femmes.

Malgré le fort encrage de l’Afrique à ses traditions millénaire, Golfica n’a recensé aucun golf club interdit aux dames.

Ecrit par Charlie Ondoua.

 

Oumou Dieye

En Côte d’ivoire, Oumou la Sénégalaise, first lady

Les ladies aux petits soins, Oumou la Sénégalaise, first lady

La Côte d’Ivoire est un pays qui sait et aime bien faire les choses. Si la Côte d’Ivoire était un humain, on dirait qu’il est un gentleman. Lors du dernier Open de golf qui s’est déroulé à Yamoussoukro,  en plus d’un prize money appréciable, les dames étaient bien représentées en professionnelles, et aux petits soins.

Une Lionne rugit pendant qu’une autre fait entrer ses griffes

Passez ces moments de confort, les ladies professionnelles qui étaient au nombre de 05 se sont affrontées durant quatre jours. L’ivoirienne  Awa Koné et la camerounaise et capitaine du Yaoundé golf club Hélène Lancesseur ne passeront pas le CUT. On imagine la tristesse de Hélène, habituée des podiums africains, et qui a déjà eu à écrire son nom en lettre d’or sur les différents Open internationaux au Gabon, Cameroun et au Togo lors du West and Central Africa Challenge Trophy en 2013, tournoi regroupant des dames, où, elle avait néanmoins terminé loin du podium (16éme). Ceux qui suivent sa carrière et connaissent sa force mentale se disaient que fort de son expérience et sa maitrise de la pression des grandes compétitions, elle allait probablement ramener un podium du pays de l’Akwaba.

Le CUT manqué, c’est une autre Lionne, mais, cette fois-ci de la Teranga au nom de Oumou Dieye qui s’illustrera. La talentueuse Oumou a tenu son club avec fermeté et menée la danse style Mbalax durant trois des quatre jours de la compétition. Seul le deuxième jour, elle a  partagé les mêmes points que l’ivoirienne Chantal Behibro qui terminera 2éme devant sa compatriote Viviane Kouame.

Le pays organisateur peur se targué d’avoir placé sur le podium deux des ses trois compatriotes.

Oumou Dieye retourne à Dakar avec une belle enveloppe de 1 140 000 FCFA dédiée au vainqueur dame. Sa victoire a été très acclamée sur la terre de la Teranga. Notamment par sa marraine Ann Leggett Quist, grande actrice de la promotion du golf sénégalais.

Oumou, le golf à la sauce tajine

Oumou Kalsoum Dièye, n’est autre que la première femme golfeuse professionnelle du Sénégal. Cette passionnée de sport a chopé le virus du golf à Saly en débutant sa carrière comme «caddie». De fil en aiguille, après avoir enrichit sa carrière d’un vécu de 7 ans au Maroc, période durant laquelle elle va gérer une académie de golf, collaborant avec la fédération chérifienne de golf en formant les jeunes golfeurs de 4 à 16 ans. De retour au bercail après l’obtention de son diplôme et  une expérience, en amateur,  elle gravira les échelons pour devenir professionnelle en 2017. Avec l’amour du golf en bandoulière, elle débutera d’abord par les compétitions nationales avant d’embrasser une carrière internationale qui la mènera dans différents parcours de golf à la quête de trophée lors des compétitions internationales. Elle glanera des médailles en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Kenya, au Bots­wana, mais aussi en Thaïlande.

C’est une golfeuse aguerrie qui s’empare du saint graal féminin durant le dernier Open de golf ivoirien.

 

                                                                                                                           Par Olivier Ducourtoix

 

André Odoh Nigerian pour Open de Cote d'ivoire

Ivory Cost Open, the Nigerian eagle loses its feathers

Ivory COST Open, the Nigerian eagle loses its feathers

In Africa, Nigeria is a giant. And this, in many areas. So when Nigeria lands somewhere in Africa, it is with respect that the green eagle is greeted.

No Nigerian on the podium 

Nigeria (7 golfers) was the second largest contingent of professional golfers at the Ivory Coast Open after Ghana (9 golfers). But in golf tournaments, the number of the delegation does not count. One can be alone in the world and win the grail. Nevertheless, in the TOP 10, Nigeria will place 6 of its 8 golfers. Without even the merit of placing a golfer on the podium (3rd). Third place will be occupied by Ghanaian Vincent Torgah. Two places behind him, André Odoh (5th), Simeon Udum (6th), Francis Epe (7th), Christopher Francis (8th), and in 10th place Sunday Olopade.

Willy Gift, well known and appreciated on the Cameroonian greens during the International Open of the same name finished 14th. And the last of the Nigerian delegation and 24th of the tournament will be Obadofin Donatus.

Best ranking of nations

 Many observers had given one of the Nigerian golfers the top spot. However, the Nigerian team with 6 golfers in the TOP 10 has the best ranking of the nations. Of course, this is a ranking that did not exist at this Ivorian tournament played at the Yamoussoukro golf club.

Nigerian golf is probably one of the best organised in sub-Saharan Africa and several of its professionals have often won awards at African international Opens. The average parenthesis in Ivory Coast will be forgotten before long by new green and white trophies.

 

                                                                                                                                        By Olivier Ducourtoix

 

 

Issa Nlareb (Cameroun)

Les Camerounais rentrent bredouille de l’Open Ivoirien

Les Camerounais rentrent bredouille de l’Open Ivoirien

La « Côte d’Ivoire et le Cameroun sont des frères d’un même père et d’une même mère » chantait l’artiste camerounaise de Bitkusi Lady Ponce. Ces deux pays sont aussi proches dans les habitudes de vie qu’ils ne sont éloignés géographiquement.

C’est sûrement avec dans l’esprit d’arriver presque chez soi que les golfeurs professionnels camerounais Nji Pristhy Fon et Issa Nlareb ont débarqué à l’aéroport d’Abidjan. Avec la Côte d’ivoire, pays hôte, ils formaient le seul contingent des pays francophones.

La team Lion Indomptable en se classant 11éme pour Nji Presthy et 11éme ex æquo pour Issa Nlareb, avec des Prize Money identique la somme 498 333 FCFA chacun occuperont les meilleurs classement de la « french connexion ». Mais, ceci ne saurait suffire au bonheur de la Team camerounaise. Notamment Nji Presthy qui a déjà eu l’honneur de remporter l’Open International du Cameroun en empochant la somme de 6 556 000 FCFA (10 000 Euro), Prize money le plus élevé d’un Open de golf en Afrique francophone. De Nji Presthy, on attendait mieux que la 11éme place. Et il doit être le premier déçu.

Certains se demande si la moisson aurait pu être été meilleure si la délégation camerounaise avait eu dans ses rangs  Bula Bula Michel, la figure montante du golf camerounais ? Personne ne détient la réponse, et seul le prochain Open africain pourra nous en fournir.

C’est la fierté ravalée que les professionnels camerounais et Hélène Lancesseur, capitaine du Yaoundé golf club reviennent au bercail se ressourcer avant d’aller vers les  nouveaux challenges x.

Comme on dit au pays du golfeur Désiré Ebela, un lion ne « meurt  jamais, il dort ». Vivement le réveil.

Par Charlie Ondoua

 

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Ghanaian Emos Korblah, offers himself an “elephant”

Ghanaian Emos Korblah, offers himself an “elephant”

It is May 6, 2021, the weather was not kind to the city of 7 hills still called Yaounde, but the rain did not get the better of the lovers of the little white ball. Nji Presley’s comeback, winner of the Cameroon International Golf Open the previous year, did nothing, the Ghanaian Emos Korblah, remained unperturbed and stronger than the 19 other golfers engaged in the last round of the Cameroon Open. The 57-year-old right-hander had just won the 8th edition of the competition held from April 30 to May 6, 2017 at the Yaounde Golf Club. It was his second victory in the land of the indomitable people. The first victory was in 2012.

So, when Golfica learnt that Emos Korblah’s victory at the last Coast Open seemed to surprise many, as his compatriot Vincent Torgah was the most expected, the whole editorial staff smiled.

Born on January 22, 1963, the colossus from the country of Nkwame N’krumah is a regular on the Ivorian greens where he has already made a few appearances less brilliant than the last one in 1997 (10th), 1998 (35th), 1999 (39th).

When Emos Korblah starts at the President Golf Club of Yamoussoukro, on April 21, 2021 during the 21st Open de Côte d’Ivoire de Golf which will last until Saturday April 24, it is a regular of the French-speaking African greens who deploys his swings.

Emos Korblah won this competition which gathered 74 professional golfers and 74 amateurs. The Ghanaian champion outclassed the Zambian Sydney Wemba in a sensational final to win with 271 points-17.

It must be said that the final battle was very close. Emos Korblah and Sydney Wemba were tied until the last hole with a score of -17, but it took a play-off hole to separate them.

Emos Korblah thus succeeds Zambian Madalisto Muthlya, winner of the 2019 edition. He pockets the Félix Houphouët-Boigny trophy and a big reward of 5 million 700 FCFA.

The first Ivorian, Romaric Djezou finished in 18th place with 286(-2).

By Charlie Ondoua