Hélène Lancesseur, capitaine du Yaoundé golf club (Cameroun).

Les dames font leur entrée au Pine Valley Golf Club.

Un petit pas pour le golf, un grand pas pour l’humanité

Chaque jour, l’humanité fait un pas. Parfois, c’est un petit dans un domaine, mais, sur le plan global, c’est tout un grand pas pour l’humanité. La grandeur de ce pas l’est encore plus quand celui-ci concerne le genre, la race ou la religion. Car, ici, ce sont des barrières d’ignorances qui tombent.

Le Pine Valley Golf Club, prestigieux club du New Jersey, n’acceptait les femmes que sous certaines conditions. Aujourd’hui, C’est désormais révolu. Jusqu’alors, il n’acceptait pas de femmes parmi ses membres. Si la présence des dames sur les parcours de ce golf club fondé en 1913 n’était pas interdite, elle n’était autorisée que si elles étaient invitées et le dimanche après-midi. Bref, une histoire de mâle dominant dans un sport de gentlemen. Cette hérésie devrait dorénavant se conjuguer soit au passé ou au passé composé.

Cette décision historique a été adoptée lors de la réunion annuelle des membres. Au cours de celle-ci, il a été décidé un changement des statuts du Pine Valley. Le vote de cette orientation d’un avenir inclusif a été effectué à l’unanimité afin de supprimer tout langage sexiste dans les statuts du Pine Valley Golf Club.

L’entrée des dames s’est faite à l’unanimité

Le président du Pine Valley, Jim Davis a adressé un courriel aux membres, les informant que désormais, la politique du club permettra à tous les invités de profiter du golf club sans restriction. Une identification des candidates à l’adhésion du Pine Valley a été lancée, avec d’accueillir les premières femmes membres d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de fond, mais encore quelques poches résistances.

Cela peut sembler anecdotique, voire anachronique, mais ce n’est pas anodin dans le monde du golf. D’autant que le parcours de Pine Valley est considéré comme le plus beau des États-Unis. Pour rappel, ce n’est qu’en 2012 que le Augusta National, où se dispute le Masters, a accueilli ses premiers membres féminins, suivi deux ans plus tard par le Royal & Ancient Golf Club de St. Andrews (Écosse) en 2014. Sur les 3 670 clubs privés recensés aux États-Unis, moins d’une douzaine reste encore réservés interdites aux femmes.

Malgré le fort encrage de l’Afrique à ses traditions millénaire, Golfica n’a recensé aucun golf club interdit aux dames.

Ecrit par Charlie Ondoua.

 

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