RECONNAISSANCE DES LIEUX
Dans le programme du GOLFICA OPEN DES ROIS BAMOUN était prévue une présentation du parcours s u iv i d ’ u n e découverte sur 03 trous par le capitaine des jeux Nazaire BATENG. A l’heure pétante se trouvait déjà sur les lieux Steve OYONO, Maitre Elise EMTCHEU et Docteur Brigitte MOLU. Vous avez bien lu découverte sur 03 trous ? Détrompez-vous, car pour nos 3 golfeurs de Yaoundé, il n’en était pas question. Nos 3 mousquetaires n’en voulaient pas de 03 trous. Mais de tout le parcours. C’est ainsi qu’ils ont arpenté tout le parcours du DOMAINE DU PETPENOUN. Prenant même des notes comme des pros. Bien leur en a pris car aucun d’eux n’est rentrés bredouille du GOLFICA OPEN DES ROIS BAMOUN.
VISITE MINSTERIELLE SUR LE PARCOURS
Certains golfeurs savaient son épouse golfeuse. Puisqu’elle est capitaine des jeux au LIKOMBA Golf Club. Mais jusque là, on ne l’avait jamais croisé sur un parcours de golf. C’est ainsi qu’en se baladant sur celui de Petpenoun, l’ancien premier ministre Simon ACHIDI ACHU est venu assister deux groupes de golfeurs au trou N°9. Notamment le groupe qui comprenait le président de la FECAGOLF et celui de son épouse Judith ACHIDI ACHU. Cette présence prestigieuse a été un stimulant pour nos golfeurs. Car les meilleurs coups du jour se sont surement réalisés sur le trou N°9.
« HIBOU DE NUIT » ? AMOUREUX DU GOLF
Le golf Camerounais s’amuse déjà trop avec les nocturnes que certains golfeurs s’y prennent de plus en plus au jeu. Rien qu’au mois de novembre, on a eu droit à une nocturne au Yaoundé golf club lors de la journée portes ouvertes et au Douala Golf Practice lors du lancement de la saison golfique 2012-2013. Au moment où certains golfeurs se laissaient aller dans les bras de Morphée, le président de la FECAGOLF, le Docteur Yves Martin ASSIGA AHANDA et le député, l’honorable Jean Marie NGA KOUMNDA choisirent d’atterrir au Domaine du Petpenoun. Mais ces passionnés de golf avaient des « excuses » qui tenaient la route. Le président avait des contraintes familiales à boucler et l’honorable le devoir de la nation à remplir à l’hémicycle. Mais pour rien au monde ils n’auraient raté le GOLFICA OPEN DES ROIS BAMOUNS.
LONG DRIVE OU MEILLEUR DRIVE ? BONJOUR LA SEMANTIQUE
On aurait dit que c’était les problèmes que cherchait le capitaine des jeux Nazaire BATENG. En charge de l’aspect technique du jeu, il avait mis le concours du « Long Drive » ou du « Meilleur Drive » c’est selon, à 17H30. Juste avant le cocktail de fin du tournoi. Lancé sur cette « compétition » dans la compétition les golfeurs ce sont donnés à cœur joie en balançant les balles le plus loin possibles. Mais pas toujours sur le fairway. C’est alors qu’entrait en jeu la notion de « Long Drive » et de « Meilleur Drive ». Chacun l’utilisant quand cela lui arrangeait. Certains ayant envoyé la balle le plus loin possible et parfois même à perte de vue, dans le rough, sur les maisons d’habitation ou non loin du lac qui apaise le Domaine du Petpenoun. Heureusement que l’expérience et la connaissance des règles golfique du capitaine Nazaire BATENG venaient mettre tout le monde d’accord. Ainsi on a pu applaudir le docteur Brigitte MOLU chez les dames et l’honorable Jean Marie NGA KOUNDA chez les hommes
LES HOMMES D’HONNEUR, LES HOMMES DE GRANDS CŒUR
Ils auraient préféré que cela se taise, que cela reste entre GOLFICA Cameroun et eux. Entre quatre murs, entre combinés téléphoniques, entre hommes d’honneur. Mais le geste était si empreint de générosité, de classe et d’élégance que nous ne pourrions le garder rien que pour nous. Le Kribi Golf Club ne pouvant être présent au GOLFICA OPEN DES ROIS BAMOUN ni par la présence de son président Papa LACROUX, ni de son capitaine Francis GANDHI a tenu à communier solidairement avec GOLFICA et la famille du golf en soutenant via un chèque les organisateurs. Bien que présent sur le site, puisqu’il est sorti 3éme chez les hommes, le président de la FECAGOLF a tenu à encourager non seulement les organisateurs, mais également les golfeurs présent et ayant logé au Domaine du Petpenoun en prenant… 30% de l’héberge ment de ces derniers. Deux gestes de grande classe mondiale que nous ne saurions passer sous silence.
Article paru dans notre numéro de décembre 2012
Par René Mouangue