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Soyez incollable sur le PGA Championship 2021

Le championnat de la PGA a débuté ce jeudi sur le parcours de Kiawah Island aux USA.

Voici cinq choses à ne pas rater pour bien appréhender ce deuxième Majeur de la saison golfique.

Les chasseurs de la couronne sont lancés

Cette saison n’a rien à voir avec la précédente. La saison dernière, Dustin Johnson, dominait de la tête et des épaules la saison golfique, cette saison, on assiste à un nivellement vers le haut. Le n°1 mondial doit montrer des muscles et de la précision pour justifier son rang. Son dauphin au classement planétaire, Justin Thomas, arrive à Kiawah Island dans la peau d’un grand favori. Un succès dans ce Majeur-là, DJ au-delà de la 5e place finale et le trône de N°1 mondial lui dira bye bye. Si Thomas n’a pas spécialement brillé depuis son succès au Players Championship en mars dernier (21e du Masters, 0 Top 10), sa force de frappe peut être un atout décisif à Kiawah Island.

Kiawah Island the biggest

Ce parcours impose par sa majestueuse surface. Avec 7 202m, il a une sacrée carrure. Soit tout simplement le parcours le plus long de l’histoire des tournois Majeurs ! Le tracé dessiné par Pete Dye au début des 90’s a été rallongé de près de 180m par rapport à 2012…

Déjà hôte de ce même PGA Championship en 2012 (victoire de Rory McIlroy en -13, on y revient plus bas) et de la Ryder Cup 1991, le parcours de Kiawah Island remet ça cette année. Le Kiawah Island est un joli monstre les pieds dans l’océan Atlantique tout proche à mi-chemin entre un links et un tracé typiquement américain vu ses greens surélevés et gigantesques.

Les frenchies sont de la partie

L’USPGA chantera Cocorico. Au moins pour la participation, on l’espère pour les Bleus que ce chant retentira jusqu’au dernier jour. Ils seront bien deux représentants tricolores en lice dans ce PGA Championship : Victor Perez et Antoine Rozner. Le premier pointantau 33éme rang mondial disputera son cinquième tournoi du Grand Chelem. Après une pause de cinq semaines et une préparation physique importante, Perez s’appuiera sur l’expérience des lieux de son caddie JP Fitzgerald. Le même qui a accompagne la victoire de Rory en 2012. Ce n’est pas grand chose ? C’est vous qui le dites.

Le second, actuel 72eme mondial va découvrir pour la première fois la saveur d’un Grand Chelem. Antoine n’a pour l’instant disputé qu’une épreuve régulière du PGA Tour. Mais le double vainqueur sur le Tour européen apprend très vite et il peut être une surprise.

Rory is back?

Cela faisait longtemps que Rory n’était pas monté sur le plus haut sommet du podium. Mais, en empochant le Wells Fargo Championship il y a une dizaine de jours, Rory McIlroy mettait fin à 544 jours de disette. En pleine refonte d’un swing qui ne répondait plus, le Nord-Irlandais retrouve des couleurs pile au moment idéal. Car Kiawah Island a déjà été son jardin. Comme le dit l’adage camerounais « qui a bu boira », le Kiawah se trouvant en bordure de l’eau, on espère pour Rory qu’il aura soif…de victoire bien évidemment.

Welcome technology

Ce sera sans nul doute la grande curiosité de cette semaine… Les joueurs sont autorisés à utiliser des outils d’aide à la mesure des distances. Ces fameux télémètres laser, normalement prohibés en compétition, pourront être dégainés à n’importe quel moment tant par les joueurs que leurs copilotes. La PGA of America, qui organise l’épreuve, vise à accélérer le rythme de jeu en autorisant cet outil qui, il est vrai, permet en un clic d’éviter des noeuds mathématiques au cerveau. Mais sur un tracé aussi sélectif que Kiawah Island et dans un Majeur, quelque chose fait dire que c’est l’inverse qui risque de se produire. Sur un parcours de golf, le cerveau n’aime pas être encombré.

 

Par Olivier Ducourtoix

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