le mindoumbé golf club

Le parcours du Mindoumbé Golf Club dans toute sa splendeur.

Situé dans le Sud-Ouest de Libreville, le golf club de Mindoumbé est l’une des anciennes arènes golfiques que compte le Gabon.

Trente ans d’existence

Avec son légendaire parcours baptisé du nom de Pierre BLEGENT, cette arène est un véritable régal qu’aiment à parcourir les golfeurs venus de tous les coins  de la planète. Très prisé des amoureux de golf qui s’y déploient à cœur joie, le parcours Pierre BLEGENT offre à perte de vue une mosaïque de paysages impressionnants.

Le site est magique

On peut apercevoir alignés et à perte de vue des arbres se mélangeant à de petits palmiers et cocotiers qui font la fierté de ce site unique dans son genre.

L’enjeu sportif

L’organisation de son «Open de Libreville», portant symboliquement le nom de la ville capitale du Gabon, est un évènement golfique majeur. Durant 4 jours,ce majeur met sur la sellette des chaudes empoignades entre joueurs professionnels et amateurs.

5 km 5, est sa distance

Parcourir Pierre BLEGENT requiert une certaine condition physique et des aptitudes techniques énormes pour arpenter les 18 trous qui constituent son côté sportif.

Ses greens

Avec ses greens toujours en état, l’étendue de sa pelouse s’apparente à un tapis déroulé sur lequel les golfeurs déploient des swings, des drives et des putts au gré de leurs performances.

Le club house

C’est l’endroit idéal ou l’on peut aisément se restaurer entre adversaires après, une intense partie de golf. Situé à l’entrée du site golfique, le club House est constitué d’un restaurant et d’un bar qui offre une pluralité de services à des services à une clientèle diversifiée, composée d’occidentaux, d’orientaux et africains. Le club house a également son mausolée ou sont soigneusement rangés par le golf club de Mindoumbé. Histoire de se souvenir et de refaire ensemble le
parcours de 1964 à aujourd’hui. Occasion d’emprunter au golf de Moanda son célèbre slogan ‘’Que du bonheur’.

quinté gagnant

Quinté gagnant pour Jean Dacruz

Quinté gagnant pour Jean Dacruz

Capitaine du Yaoundé golf club et vainqueur du tournoi.

Le jockey en chef du Pari mutuel urbain camerounais a remporté la cinquième édition du tournoi Le Jour Tournament.

Un jockey nommé Dacruz

Pour gagner Le Jour Tournament, un tournoi phare du calendrier golfique national, il faut de l’expérience et des nerfs d’acier. Car le parcours du YaoundéGolf Club, situé sur les collines de Febé, s’apparente parfois à un concours d’obstacles (de collines) et peut pour certains se transformer en séance de torture mentale et physique. Vainqueur avec brio et maestria de tous les obstacles qui ont jalonnés cet après-midi pas comme les autres, Jean Dacruz aura connu toutes les émotions. «Je suis heureux de repartir avec le trophée de vainqueur; ces derniers jours, je me suis bien préparé» s’est réjoui le directeur général du Pari mutuel urbain camerounais (PMUC), au cours de ce dimanche de 25 avril, il a été le meilleur des 65 participants à ce rendez-vous traditionnel organisé par le quotidien le Jour. Grande est encore cette victoire, lorsqu’il apparaît que depuis la première édition(2009), Le Jour Tournament accueillait pour la première fois des golfeursde Douala et Kribi, ces derniers apportant à ce cinquième opus, une coloration
toute particulière. Et c’est à juste titre que son promoteur Haman Mana a déclaré: «cette compétition se bonifie d’année en année».

Dernier récital avant l’Open International

A quelques semaines de l’Open International du Cameroun, cette compétition sonne une répétition grandeur nature. «Je n’ai pas joué pendant six mois. Pour l’Open International du Cameroun qui arrive, je vais continuer à travailler pour être au point» assène Gisèle Betayéné. Jean-Simon Ongola quant à lui estime que:«Le niveau de jeu a été satisfaisant, j’ai joué dans une équipe ou tout le monde s’est bien défendu. A quelques jours de l’Open International, j’ai aussi trouvé que la course au Parc est une formule originale, parce qu’elle permet à tout le monde d’aller chercher au fond de lui-même».

5: Comme le nombre d’éditions du tourni, Le Jour Tournament organisées au Yaoundé Golf Club.

Et c’est sans grande surprise qu’au moment du verdict des greens, Jean-Marie Ngah Koumda et Elise Emtcheu n’a pas dissimulé sa joie:«Je suis fière de ce prix, surtout que je réalise cette performance pendant le tournoi Le Jour, ce journal auquel je suis abonnée depuis longtemps». Elle venait ainsi d’arracher le Long Drive chez les dames. Cette performance a été également réalisée par «la terreur de la Lékié» ou «Le lion d’Evodoula», c’est selon, Jean-Marie Ngah Koumda (vainqueur de cette spéciale lors du Golfica Open des Rois Bamouns en décembre 2012). «Je joue au golf comme je fais la politique. Mes performances en golf sont le résultat de mes efforts en politique» rappelle notre député qui ne perd jamais de vue les batailles qu’il livre à l’hémicycle.

Une compétition pleine de valeurs

En cette année ou des tournois se sont raréfiés sur bon nombre de parcours, la régularité de cette compétition. Le Jour Tournament, démontre à ceux qui en doutaient encore le sérieux de ce quotidien et sa volonté d’inscrire le nom de cetOpen dans l’histoire golfique nationale. De 2009 à 2013, Le Jour a toujours parié sur le bon cheval, celui de la constance, de la régularité. Et ce n’est pas Yves-Martin Ahanda Assiga, président de la Fédération de golf qui le démentira:«le golf impose comme qualité la régularité, et Le Jour est régulier non seulement dans l’organisation, mais aussi dans la qualité des compétitions. Le Jour met aussi l’accent sur les valeurs d’amitié, de convivialité. Ceci fait quetous, nous y prenons part. Même quand on est pas en forme, même quand on a pas envie, on vient jouer le tournoi Le Jour». Pour tous ceux qui n’y ont pas été pour des raisons diverses, ou qui ont mis un doigt d’honneur à faire autre chose, rendez-vous l’année prochaine pour la passede 6.

Par Ateba Biwolé
golf west and central africa

Golf West & Central Africa

CHALLENGE TROPHY

QUAND LES FEMMES DECIDENT DE CARESSER LA PETITE BALLE BLANCHE…

Les équipes présentes à cette compétition.

La capitale Togolaise a accueilli l’édition 2013 de ce tournoi féminin de plus en plus prisé en Afrique et de plus en plus apprécié dans le monde.

Un peu d’histoire pour commencer

Le West and Central Africa Challenge Trophy (WCACT) est une rencontre deséquipes féminines de golf de la zone de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, qui se tient sur un tournoi de préparation bisannuel pour le «All Africa Challenge Trophy (AACT)», au niveau de toute l’Afrique. Chaque équipe est composée d’un maximum de 4 joueuses et les deux meilleurs sont retenus. L’idée du WCACT est née lors de l’AACT en Namibie en 2004, ou 5 des 16 pays participants étaient originaires de la zone de l’Afrique de l’Ouest. Son expansion se poursuit en 2005 avec le Ghana qui accueilli la première compétition sous le nom «PRE-AACT». Tournoi auquel 7 pays avaient participé. Six pays honorèrent de leur présence l’édition suivante au Gabon en 2007. Le nom de la compétition prît la nouvelle appellation «West and Central Africa Challenge Trophy» reflétant mieux désormais les pays participant, avec non seulement l’Afrique de l’Ouest, mais aussi les pays francophones de l’Afrique Centrale.
La troisième compétition fut organisée par le Nigéria en 2009. A cette occasion, 4 pays seulement avaient été en mesure d’y participer. L’année 2011, fut l’édition Sénégalaise et le nom du pays de la TERANGA se justifia une fois de plus. Car l’étape Sénégalaise reste à ce jour celle qui a reçu la plus grande participation jusqu’à cette date: 8 pays avaient pu profiter du superbe parcours de Dakar. Ce record a été égalé avec le Togo qui a eu l’honneur d’accueillir le 5ème WCACT du 7 au 9 mai 2013. Il faut espérer que cette importante compétition féminine«amateurs» verra lors de l’édition 2014 de l’AACT au Kenya, la participation de toute la zone de l’Afrique de l’Ouest et Centrale composée des pays suivants: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, R.D. du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, R. du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

Un peu de golf pour terminer

L’édition 2013 du West & Central Africa Challenge Trophy (WCAT) qui s’est tenu dans la capitale Togolaise a vu 27 golfeuses reparties en 08 nationalités. Si les Lionnes Sénégalaises constituent le plus petit contingent avec deux golfeuses, elles ont prouvé que le nombre ne faisait point la qualité que le nombre ne faisait point la qualité en occupant la 1ère (DIEYE Oumou) et la 9ème place (LEGGET QUIST Ann) au classement individuel. Ainsi que la 1èreplace au classement par équipe. Les panthères Gabonaises feront honneur à l’Afrique central en occupant la 2ème place du podium en individuel par Léa NDJO-BOULEA. Marie-Cécile PONCET occupant le 7ème place, Lee Aron (12ème), et Be Leslie (18ème) permettront au pays de Sylvia BONGO ONDIMBA de terminer 3ème par équipe. Le Cameroun avec Hélène LANCESSEUR (16ème), NAAZS Joyce (20ème) et DALLOH Elih (22ème) permirent tout de même aux poulines de Chantal BIYA de terminer à la 6ème place par équipe. La Nigériane OYOME Evelyn complétait le podium arrivant à la 3ème place et permettant sur le coup au pays des greens eagles d’occuper le 4ème ranking par équipe. A ce jeu de qui est la merveilleuse golfeuse par équipe et en individuelle, la Gambie occupa la 8ème et dernière place. Les belles gazelles zambiennes ont trusté la 11ème (SPIRLET Michele), la 26ème (GUILLERET Catherine) et la 27ème dernière place (CHAFFOIN Brigitte).

Ce tournoi âprement disputé démontre une fois de plus que la femme n’est pas seulement l’avenir de l’homme dans la vie quotidienne, mais elle est également l’avenir de l’homme dans… le golf. Vivement 2014.

8: Comme le nombre de nations ont participé au west and Central Africa Challenge Trophy 2013.

Par Peter Walker
nathan rubinelli

Nathan Rubinelli, Un lyonnais dompteur des lions

Nathan Rubinelli sur le parcours du KGCC.

Si on était dans une histoire de conte de mille et une nuits, on aurait bien pu commencer ainsi : il était une fois, une LYONNAIS qui dressait la petite balle blanche au pays des lions indomptables.

En 17 tournois, il truste 16 podiums.

Dans la famille RUBINELLI, je demande Karine ? NON. Je demande Jean Michel ? NON. Je demande Nathan ? Of course. A lui seul, Nathan pourrait organiser un tournoi olympique au regard de sa passion sportive. Ou à défaut organiser un « quadriathlon » (Ndlr : on parle plus de triathlon, d’heptathlon, quadriathlon est une invention de GOLFICA). Car le petit Nathan, mis à part le golf, aime et pratique le Rugby, le Badminton et l’escalade. Rien que ça. S’abreuvant de chacun de ces sports, le jeune RUBINELLE s’est lancé au golf en 2011, de retour d’une petite visite chez des amis golfeurs. A la vue de la pléiade de trophées de ces derniers, Nathan RUBINELLE a décidé de faire autant que ses « potos ». Jouer et gagner des trophées. Gourmand le petit ? Ambitieux aussi. Car, non seulement il gagne dès son premier tournoi, mais, 17 compétitions plus tard, le petit Nathan affiche 16 podiums, et une seule 4ème place. Et tous les tournois 2013 au KGCC ont été remportés par le jeune Lyonnais. I le Kribi Golf & Country Club dont il est membre, est l’antre d’une grande partie de ses victoires, le Tiko Golf Club dont il possède aussi une carte de membre recueille sa préférence. D’ailleurs, son meilleur souvenir golfique est estampillé « Tiko Golf Club »avec une victoire et une meilleur approche remportées lors de l’Open CAMI TOYOTA.

Idole : Tiger WOODS.

Professeur : Nazaire BATENG

Progression phénoménale ? Certes, mais somme toute compréhensible quand on a pour premier professeur de golf Nazaire BATENG et pour idole Woods. Si de Tiger WOODS il a hérité d’une grosse envie de gagner, ce qu’il fait plutôt bien, de son prof de golf Nazaire BATENG, il a acquis des fondamentaux essentiels à la pratique du golf : Bien placer les bras, ne pas lever la tête et rester concentré. Le champion qui gagne élève studieux en classe de 6ème au Collège Français DOMINIQUE SAVIO de Douala. Sachant faire la part des choses, sous le regard rigoureux et complice de Jean – Michel RUBINELLI sont père et amoureux de la petite balle blanche aussi. Nathan travaille ses cours le soir, s’offre un practice une fois par semaine et cerise sur le gâteau, boucle la semaine avec les compétitions le week-end. Et reçoit plein de cadeaux de papa et maman.

Celui qui a pour objectif à court terme d’améliorer son handicap, et pour objectif à long terme devenir pro, si possible, est comme tout humain. Il a ses doutes, ses peurs et ses craintes. Dans la rubrique « crainte », sur les greens, notre champion redoute particulièrement : Marc NASTA, Marc DARAZI, Corentin GINDRE, Colin DARMOIS et plus particulièrement EPAH Da Silva. Néanmoins, sur les greens, le petit NATHAN garde sa concentration et laisse exploser son talent pour le plaisir de Jean-Michel RUBINELLI qui est fière de son rejeton.

1998 : Marque le début des premiers amours entre AMADOU OUMAROU et le golf.

Fairways

Par Valérie Lobé

nloga

Nloga Pierre: Petit à petit, la pierre deviendra roche

‘’Pierre, pierre, sur cette pierre je bâtirai mon église’’ …La petite balle blanche; elle a bâti sur notre Pierre un green de séduction et de passion. Et nous s’est fait dans ce monde sans passion». Cette passion va naître comme un jeu d’enfant dans le cœur de NLOGA Pierre. La proximité avec le golf club de Yaoundé, les allers et venues des golfeurs sur le site, leur jeu, captivent et séduisent le jeune homme «C’était comme un jeu d’enfant. C’est à dire, on commence en rigolant, puis on prend goût et puis, qu’épris de la petite balle blanche (qui le lui rend bien), il choisit de se concentrer à plein temps au golf. «Parmi les pros, beaucoup ont commencé à m’acheter quelques clubs. Ensuite, quand j’ai vu que la pratique me prenait beaucoup de temps et que j’excellais dans le jeu, j’en ai fait ma profession.»

INDIANNA JONES DU GOLF

De la première fois où il tape sur un club en 1998, et prend plaisir à voir rouler la balle avec une sensation de rêve; à sa première compétition en 2000 au tournoi KODAK au Cameroun ou il y passe le cut, il ne garde qu’un bon souvenir. De ses premières fois, à sa première victoire en 2006 au mémorial MERYL BANY du Cameroun, «NP» reconnaît avoir toujours évolué sans coach, juste des bonnes personnes pour l’orienter «J’ai eu des caddies, des aînés qui m’ont aidé, inculqué les fondamentaux. Y’a toujours quelqu’un qui fait vos premiers pas. Et du coup, je pense à MANGA Gervais, un ami. C’est lui qui m’a vraiment fait tenir le club la première fois.»

De 2006, à aujourd’hui, ce membre du golf club de Yaoundé, globe-trotter et aventurier a fait la France, la Suisse, la Belgique, l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Gabon… en attendant l’Amérique. Il est inscrit sur le circuit Nigérian. Avec pour meilleur classement sur un tournoi africain, la 4ème place, obtenu à l’Open International du Cameroun en 2010.

UN HABITUE DES PARCOURS DU GABON

«Cela fait 6 à 7 ans que je viens au Gabon. Et pour cette saison, c’est la 2ème fois, car j’ai été à l’Open de Moanda». NLOGA se plaît en terre gabonaise et reste optimiste. En prenant part au XXXème Open de Libreville, il vise comme ses adversaires la grosse cagnotte«C’est ma quatrième participation. Ce qui attire les pros à l’Open de Libreville, c’est la cagnotte de 5.500.000frs CFA». Elle va, hélas, lui passer entre les doigts. Positif dans l’âme, il accepte la défaite et sait apprécier dans l’âme, il accepte la défaite et sait apprécier le niveau de ses adversaires. Il sera classé 9ème sur 12. «Que dire? On peut venir pour la cagnotte et se rendre compte que ce

COCON FAMILIAL

Après cette open, il va se retrouver a la 15eme ou 16eme place sur le plan africain. Celui qui avoue, le visage entre les deux mains, être un introverti, ira encore puiser dans la chaleur familiale, dans le sourire et les encouragements de son épouse et leurs quatre enfants, la force et l’énergie nécessaires pour continuer. «Ma force, c’est ma famille. Quand j’ai une sortie au Cameroun où à l’extérieur. J’essaie de rester concentre pour eux. Et c’est de pense à eux qui me permet de ne pas lâcher prise.

petit a petit

Valerie Lobe Un passionné de la petite balle blanche et de la vie

AINSI PARLAIT…JACQUES MAKAKE (ex capitaine du Likomba Golf)

Un passionné de la petite balle blanche et de la vie

GOLFICA n’as pas les moyens de réaliser des interviews outre-tombe. Non, loin de là. Mais plutôt ceux de prépare ses dossiers à l’avance? OUI. Cette interview que vous allez lire et celle d’un illustre golfeur qui nous à quitter il y a quelque années. Laissant tout la famille du golf camerounais, ses amis et sa famille nucléaire dans la tristesse. Préparant un dossier sur le très rigoureux rôlede capitaine de club de golf, GOLFICA approcha «Jacquot» MAKAKE alors de l’open TRACTAFRIC de Kribi Golf & country Club en janvier 2013. Jacques, tu resteras à jamais dans notre cœur.

UN CAPITAINE CE DEVRAIT D’ETRE UN BON GOLFEUR…

Golfica: comment s’articule la vie d’un capitaine dans un club?

Jacques MAKAKE: La vie d’un capitaine tourne autour du coast master: le parcours. C’est l’élément le plus important, celui qui détermine la vie dans un club. Son entretien, celui des bunkers, savoir s’il répond aux normes attendue: c’est le plus important. Les membres viennent en seconde position et en troisième les règles du golf qu’il faut veiller à faire respecter.

Pouvez –vous nous parler de votre expérience dans le capitanat, de ce que vous avez apporté au cours de votre mandat?

Je suis un ancien capitaine en effet et précisément du Likomba golf club de Tiko. J’y ai changé beaucoup de choses lors de mon mandat de capitaine. Notamment l’accès à l’eau courante que j’ai rendu possible, les travaux d’agrandissement du club house sous l’aspect qu’il a aujourd’hui et l’entretien du parcours pour lequel j’ai acheté deux tracteurs et trois faucheuses.

Un capitaine qui n’est pas un bon golfeur au niveau du jeu (handicap), mais qui respect l’étiquette peut-il être efficace dans son travail?

Je ne crois pas, je pense qu’un capitaine de club doit être au maximum à 15 de handicap et travailler pour l’améliorer. Au-dessus ce n’est pas la peine parce qu’il ne sait pas jouer et ne connais pas encore les règles du golf. Je tiens à préciser que c’est notre problème aujourd’hui, parce les gens ne savent plus ce que c’est que les règles du golf.

Lors de votre mandat de capitaine, qu’avez-vous trouvé de contraignant dans votre mission? Quels étaient les aspects positifs?

J’ai rempli mon rôle quand il le fallait et je suis parti. On m’a demandé de revenir trois à quatre fois, mais je pense que tout le monde doit apporter un peu tout dans le jeu et on ne doit pas s’éterniser à un poste de capitaine, parce qu’après on ne visualise plus ce qu’il y a à faire. L’idée serait de changer de capitaine tous les deux ou trois ans afin qu’il y ait de l’innovation. Une vision nouvelle dans la gestion des clubs. Donc pour ce qui me concerne, il n’est pas question que je revienne à ce poste, même si on me le demande à nouveau.